Le temps des cerises
Un week-end chargé, un peu de route, à la limite du Gâtinais et de la Bourgogne. les 88 ans d'une grand-mère qu'ëlle a un peu adoptée en découvrant la famille de son cher et tendre, de l'émotion, et même des larmes, au moment du gâteau, quand la fille est allée embrasser sa mère, les larmes aux yeux, que les deux femmes se sont mises à pleurer, pour ëlle et son petit coeur sensible, c'en était trop, les larmes ont coulé. Le soir venu, ils sont allés dormir dans sa famille à ëlle, à une pincée de kilomètres plus loin, le hasard fait bien les choses parfois. Le lendemain, ils ont pu admirer le cerisier croulant de fruits, une petite brocante entre filles, puis le retour à la maison, les premières cerises de l'année qu'ëlle déguste, sous le soleil de la fin mai, mais aussi les premières qu'ëlle a l'occasion de manger là-bas, ëlle n'y avait jamais été à cette époque-là, monsieur V. la taquinant un peu à ce propos, ëlle devait attendre qu'ils soient ensemble pour partager cette première . Un bon repas à l'ombre du cerisier, avec sa famille. Un bonheur simple, pleinement apprécié, dans un jardin qui leur fait tant défaut. Ils sont rentrés le soir, des souvenirs plein la tête, quelques trésors dénichés par la nouvellement intronisée Bonne-Maman, près de trois killos de cerises, qui, une fois longuement dénoyautées, se transformèrent en far, clafoutis, et même au congélateur pour les futurs desserts du petit Gabriel. Durant le retour et encore aujourd'hui, ëlle se plaiît à penser à la douceur du temps des cerises.
Jardin de Bonne-Maman, Petite K. présentant le mini Félix au petit Gabriel, caché sous une moustiquare improvisée pas tr-s adéquate, salon de jardin de sa regrettée Maïthé.
Un petit lien vers le journal de Belette, qui organise un chouette tirage au sort, plus qu'une journée et quelques heures pour s'inscrire!